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Concert ORCW jeudi 26 septembre 2024 20h à Arsonic Mons Maroc, entre traditions et modernité – Hasnaa Bannani, Mehdi Lougraïda

Concert ORCW jeudi 26 septembre 2024 20h à Arsonic Mons Maroc, entre traditions et modernité – Hasnaa Bannani, Mehdi Lougraïda

Clôture des Journées marocaines à Mons célébrant le 60ème anniversaire de l’immigration marocaine en Belgique

Le Maroc est une terre de culture où cohabitent les religions. Ses traditions musicales très diverses et sa modernité font de ce pays un terreau pour la création musicale. Entre chant traditionnel arabe-andalou et musiques juives, l’orchestre puisera dans la quintessence et les racines profondes du Maroc. Il célèbrera également les compositeurs de notre temps comme Maurice Ohana et Graziane Finzi, tous deux nés à Casablanca. La culture marocaine est une source d’inspiration, un héritage porté dans les œuvres d’aujourd’hui.
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Hasnaa Bannani, soprano – récitante
Mehdi Lougraïda
, direction
Orchestre Royal de Chambre de Wallonie

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Programme :

  •  Graciane FinziKaddish pour soprano solo, violoncelle solo et orchestre à cordes
  • Graciane Finzi, Scénographie d’Edward Hopper, pour récitant et orchestre à cordes
  • Maurice Ohana, Crypt, pour orchestre à cordes
  • Armand Amar,  Extraits de la B.O. de « Planet Ocean », pour orchestre à cordes
  • Lama Bada Yatathana (Chant traditionnel arabo-andalou), pour soprano et orchestre à cordes

Hasnaa Bennani, soprano

Rares sont les voix à pouvoir prétendre à cette comparaison : c’est bien l’onctuosité et la couleur du miel qui vient à l’esprit quand on entend la voix d’Hasnaa Bennani, timbre radieux encore rehaussée par un art du phrasé d’une subtilité et d’un naturel confondant. N’oublions pas non plus une agilité sans faille, qui fait d’elle une interprète idéale pour le répertoire italien du XVIIIe siècle.

La soprano franco-marocaine commence son parcours musical à Rabat auprès de sa soeur Jalila Bennani, chanteuse et chef de chœur, ainsi que de Lazslo Fodor, son professeur de violon – elle est ce qu’on peut appeler une musicienne complète. Elle décroche ensuite son diplôme au Conservatoire National de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Glenn Chambers et se perfectionne en musique ancienne auprès d’Howard Crook et d’Isabelle Poulenard.

En 2011, Hasnaa Bennani attire l’attention de la scène musicale en remportant le Premier Prix du Concours de Chant Baroque de Froville.

Sa carrière connaît alors un essor rapide et Hasnaa Bennani multiplie les collaborations avec des formations aussi nombreuses et réputées que, pour la France, La Grande Écurie et La Chambre du Roy (le regretté Jean-Claude Malgoire tombe vite amoureux de cette voix sans pareil, lui confiant maintes partitions), Le Poème Harmonique (Vincent Dumestre), Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Les Talens Lyriques (Christophe Rousset), Le Concert Spirituel (Hervé Niquet), Le Palais royal (Jean-Philippe Sarcos), Les Surprises (Louis-Noël Bestion de Camboulas), La Rêveuse (Benjamin Perrot et Florence Bolton), Les Ambassadeurs (Alexis Kossenko), Akadêmia (Françoise Lasserre), Accademia Bizantina (Ottavio Dantone), La Chapelle Rhénane (Benoît Haller) ou encore Le Caravansérail (Bertrand Cuiller).

À l’étranger, son art raffiné séduit des ensembles tels que Les Muffatti (Peter Van Heyghen), la Capella Cracoviensis (Jan Tomasz Adamus), le Hassler Consort (Franz Raml), l’Orfeo Orchestra (György Vashegyi) ou Armonia Atenea (George Petrou)…

À l’opéra, Hasnaa a chanté le rôle d’Al-Faïma, dans Aben-Hamet de Dubois à l’Atelier Lyrique de Tourcoing, la Neige et le Printemps dans La Chouette Enrhumée de Gérard Condé à l’Opéra de Metz, une Nymphe des Eaux dans Armide de Lully à l’Opéra National de Lorraine, Cléone et une Ombre Heureuse dans Castor et Pollux de Rameau successivement avec Le Concert Spirituel au Théâtre des Champs-Élysées et avec Les Talens Lyriques au Théâtre du Capitole de Toulouse ainsi que le rôle de Berenice dans Scipione au Festival de Halle avec Armonia Atenea dirigé par Georg Petrou.

Dans sa discographie, citons les Leçons de Ténèbres de Couperin avec Le Poème Harmonique (Alpha), Amadis de Lully (rôle de Corisande) avec Les Talens Lyriques (Aparté). Zaïs de Rameau (rôle d’Amour) avec Les Talens lyriques (Aparté), un disque de cantates françaises (Rameau, Courbois) avec l’Ensemble Stravaganza et un disque d’airs d’opéra de Händel écrits pour Francesca Cuzzoni avec Les Muffatti (Ramée). Elle a enregistré le rôle de Cecina dans Germanico in Germania de Porpora sous le label Decca aux côtés de Julia Lezhneva et Max Emmanuel Cencic. Cet opéra est donné régulièrement, notamment à la Salle Tchaïkovski de Moscou ou au Theater an de Wien. Plus récemment, avec ces derniers, elle a chanté le rôle de Gildippe dans Carlo il Calvo de Porpora de nouveau avec Max Emmanuel Cencic, Franco Fagioli et Bruno de Sà.

Dans les prochains mois, Hasnaa Bennani chantera en fort belle compagnie : mentionnons entre autres les productions de Télémaque de Destouches au Festival d’Ambronay et à l’Opéra Royal de Versailles avec l’ensemble Les Surprises qui fera l’objet d’un enregistrement ; la tournée du Stabat Mater de Scarlatti avec le Caravanserail de Bertrand Cuiller ; ainsi que la création du programme à Tourcoing Ah ! Laissez-moi rêver programme concocté par Alexis Kossenko et ses Ambassadeurs.

Hasnaa Bennani © Lisa Lesourd


Mehdi LougraÏda, direction

Né en 1985, Mehdi Lougraïda, franco-marocain,  se passionne dès son plus jeune âge pour l’univers musical. A 14 ans, il entre au Conservatoire à Rayonnement Régional de Lyon en flûte traversière dans la classe de Michel Lavignolle, ainsi qu’en classe d’analyse, d’écriture et de musique de chambre. Il obtient en 2009 son Diplôme d’Etude Musicale en flûte traversière et rentre au conservatoire de Rueil-Malmaison dans la classe de Pascale Feuvrier en perfectionnement. Il participe à de nombreuses master classes avec Julien Beaudiment, Pascale Feuvrier, Benoît Fromanger. En 2009, il est nommé flûtiste à l’Orchestre des Sapeurs-Pompiers de Paris.

En septembre 2006, il est admis à l’École Normale de Musique de Paris en direction d’orchestre où il travaille avec Dominique Rouits et l’Orchestre de l’Opéra de Massy. Il obtient le Premier Prix, à l’unanimité, du Diplôme Supérieur de Direction d’Orchestre en juin 2008. Il remporte le prix de direction d’orchestre lors du 17ème concours international de musique à Ostrava en République Tchèque en juin 2015. il poursuit ses études supérieures au Conservatoire Royal de Bruxelles et obtient un master de direction d’orchestre en juin 2020.

Il étudie la direction d’orchestre auprès de grands chefs comme Wolfgang Doerner, David Reiland, Leonid Grin, Heinz Holliger, Peter Eötvös. Il a été l’assistant d’Alexandre Bloch, Thierry Fischer, Matthias Pintscher. Il étudie également à la Fondation Peter Eötvös à Budapest en Hongrie pour travailler sur la musique contemporaine. Il collabore avec les compositeurs comme Helmut Lachenmann et György Kurtág.

En 2017, Il est admis à la prestigieuse Académie de jeunes chefs d’orchestre du Festival de Lucerne en Suisse. Il collabore avec des compositeurs en résidence sur le répertoire contemporain en dirigeant plusieurs créations avec l’Ensemble of Lucerne Festival Alumni et l’orchestre du Lucerne Festival Academy.
Il a dirigé également l’Orchestre National de Lille, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre Philharmonique du Maroc, l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre Régional PACA de Cannes, le Danubia Orchestra de Budapest, The Järvi Academy Symphony Orchestra, The Gelderland Concert Choir et The South Netherlands Concert choir, l’Orchestre de Chambre du Luxembourg, l’Orchestre du Conservatoire Royal de Bruxelles, l’Orchestre de l’Opéra de Massy, l’Ensemble of Lucerne Festival Alumni, l’orchestre du Lucerne Festival Academy, l’Orchestre d’Opéra Eclaté, l’Orchestre Symphonique Région Centre-Val de Loire à l’opéra de Tours, l’orchestre symphonique du Loiret, l’orchestre symphonique d’Orléans et l’orchestre de chambre Simon Bolivar à Caracas.
Il a fait ses débuts en avril 2018 avec l’orchestre de Paris en collaborant entant que deuxième chef d’orchestre pour la symphonie numéro 4 de Ives à la Philharmonie de Paris.

Il a été chef adjoint de l’Orchestre de la Musique des Sapeurs- Pompiers de Paris de 2011 à 2023. Il a été directeur musical de l’Orchestre Symphonique Inter-universitaire de Paris de 2015 à 2018. Il a été chef assistant de l’Ensemble Intercontemporain et de Matthias Pintscher pour les saisons 2017-2018-2019 à la Philharmonie de Paris.

En 2018, il a dirigé Les Contes d’Hoffmann à l’opéra de Clermont-Ferrand, Massy et Perpignan avec le choeur et orchestre de la production de l’opéra Eclaté, puis au festival de Saint-Céré.

Actuellement, il est chef d’orchestre et professeur de direction d’orchestre au conservatoire à rayonnement régional de Perpignan  et directeur artistique et musical du Festival de Musique de Ternay dans le Rhône en France.


Bon à savoir

Arsonic, rue de Nimy, 138, 7000 Mons
► Tickets : 18/15/10€ – Gratuit pour les moins de 25 ans (quota limité à 20 places) – 1,25€  (Art.27) – 5€ (demandeur d’emploi)
Places non numérotées
► Réservations :Mars (Mons Arts de la Scène) – +32(0)65 39 59 39 – public@surmars.be –shop.infinitix.be VisitMons – 27, Grand-Place, 7000 Mons – +32(0)65 33 55 80 – info.tourisme@ville.mons.be – visitmons.be

Partenariat Mars (Mons Arts de la Scène) / ORCW (Orchestre Royal de Chambre de Wallonie)

Agenda de l’Orchestre – ORCW

The Poppy in the Cloud, hommage à Fausto Romitelli à Arsonic mardi 19 novembre 2024 20h

The Poppy in the Cloud, hommage à Fausto Romitelli à Arsonic mardi 19 novembre 2024 20h

Mardi 19 novembre 20h – Arsonic – Mons
Musiques Nouvelles et le chœur féminin du Conservatoire royal de Bruxelles
Dans le cadre du Festival Ars Musica

Nous sommes heureux de vous annoncer un concert important dont la création sera présentée lors d’une soirée unique le 19 novembre à Arsonic dans le cadre du festival Ars Musica.  Sur scène, dix-huit musiciens et un chœur féminin de quarante choristes. Au programme, quatre oeuvres de Fausto Romitelli inédites au disque qui sortiront en 2025 dans un nouvel album du label Cypres dédié au compositeur.

Hommage à l’un des plus grands compositeurs du siècle. Disparu en pleine maturité artistique à l’âge de 41 ans, le compositeur italien Fausto Romitelli a beaucoup compté pour Musiques Nouvelles qui fut jadis l’un de ses fidèles commanditaires.
À l’occasion des 20 ans de sa disparition, cet hommage propose, en première belge, une grande oeuvre chorale et instrumentale The Poppy in the Cloud ainsi que trois autres créations pour solistes.
Musiques Nouvelles Direction, Jean-Paul Dessy Direction du chœur, Charles Michiels Assistante de direction du chœur, Céline Rimet The Poppy in the cloud David Nûñez, violon Laurent Houque, violon Maxime Desert, altoJean-Pol Zanutel, violoncelle Mariana Fernandes, contrebasse Berten D’Hollander, flûte Sylvain Cremers, hautbois Charles Michiels, clarinette Pascal Moreau, cor Dominique Bodart, trompette Cassandre Marfin, clavier électronique Loris Douyez, assistant claviers
Pierre Quiriny, percussions Adrien Fortemps, percussions Eléonore Cavalière, percussions Mathias de Amicis, percussions  Have your trip Annie Lavoisier, harpe Hughes Kolp, guitare David Nunez, mandoline Golfi d’ombra Pierre Quiriny, percussions Ganime de Maxime Desert, alto solo« Au centre de mon activité de compositeur se trouve l’idée de considérer le son comme matière à forger. Grain, épaisseur, porosité, brillance, densité, élasticité sont les caractéristiques principales de ces sculptures de sons obtenues par l’amplification, les traitements électroacoustiques, mais aussi l’écriture purement instrumentale ». (F.R.)


Fausto Romitelli (né en 1963) obtient son diplôme de composition au Conservatoire G. Verdi de Milan et suit ensuite les cours de perfectionnement de l’Académie Chigiana de Sienne et de l’Ecole Municipale de Milan. En 1991, il s’installe à Paris et y étudie les nouvelles technologies à l’Ircam. Ayant remporté de nombreux prix, il voit son œuvre jouée à travers le monde entier. Plusieurs de ses pièces répondent à des commandes d’institutions ou d’interprètes : Acid Dream & Spanish Queens (14 instruments) ainsi que Professor Bad Trip : lesson II (10 instruments) ont été écrits à la demande du Ministère de la Culture français ; Mediterraneo (voix et 14 instruments) pour la Musique et les Arts ; Cupio Dissolvi (14 instruments) pour Radio France ; EnTrance (voix, 16 instruments et sons de synthèse) pour l’Ircam ; The Nameless City (orchestre à cordes) pour la Fondation Gulbenkian ; Lost (voix et 15 instruments) pour la Fondation Royaumont ; Professor Bad Trip : lesson III (10 instruments) pour Ictus. Ses dernières oeuvres : Audiodrome pour grand orchestre; An Index of Metals, vidéo-opéra pour ensemble et électronique. L’écriture de Fausto Romitelli (qui fit ses études à l’IRCAM, à Paris, et y participa à des ateliers de recherche) est essentiellement à rattacher au mouvement spectral : l’oeuvre d’Hugues Dufourt, (lequel écrit : « Le spectralisme, c’est le spectre plongé dans le temps, c’est la distorsion »), et celle de Gérard Grisey (qui préconise « l’utilisation d’archétypes sonores neutres et souples facilitant la perception et la mémorisation des processus »). Le trait le plus spécifique de son parcours a été de combiner ces principes spectraux à une réflexion tour à tour critique et fascinée sur la saturation de la communication technologique, et la violence de son impact. L’usage des sons amplifiés et traités électroniquement, pensé sur un mode dramatique et hallucinatoire (non pas glorification de la matière sonore, mais fragilisation) est chez lui parfaitement en phase avec la conduite harmonique, qui va toujours du propre au sale. Romitelli est sans doute l’un des rares compositeurs, à ce jour, qui s’est montré capable de puiser sans retenue dans les sonorités du rock psychédélique et de la techno, et à les incorporer poétiquement aux ressources traditionnelles de la musique d’écriture. Frappé par une grave maladie, Fausto Romitelli est décédé en juin 2004 à Milan à l’âge de 41 ans.Réserver en ligne ou au 065 / 39 59 39ENTRETIEN AVEC JEAN-PAUL DESSY
par Alexandre Castant
Pourriez-vous nous présenter Poppy in the Cloud, la soirée hommage que vous consacrez à Fausto Romitelli et les pièces que vous avez choisi d’interpréter avec l’Ensemble Musiques Nouvelles ?Fausto Romitelli est sans nul doute un compositeur majeur de la fin du XXème. J’ai eu la chance de rencontrer Fausto au début des années 90, ce fut le début d’une solide et fervente amitié. Musiques Nouvelles a commandé et créé en 1998 Professor Bad Trip, lesson 1, ce fut le début d’une collaboration très fructueuse et très heureuse. Nous avons également créé Flowing down too slow en 2001 et avions d’autres projets de créations que le décès prématuré de Fausto Romitelli a anéantis. Poppy in the sky est une œuvre majeure composée en 1999. Peu jouée en raison de son effectif très particulier comprenant un chœur de voix de femmes, elle n’est jusqu’à ce jour pas encore présente au disque. Musiques Nouvelles a souhaité enregistrer un CD comprenant exclusivement de pièces inédites au disque et faisant suite au CD monographique publié en 2012 par Musiques Nouvelles sur le label Cypres.  Le programme du concert présenté par Musiques Nouvelles le 19 novembre à Arsonic dans le cadre d’Ars Musica comprend 4 des 5 pièces qui figureront dans ce nouveau CD à paraître, également chez Cyprès, début 2025. Ce programme comprend Poppy in the sky, pièce de grande envergure pour chœur et ensemble, ainsi que Have your trip, de 1989, trio pour cordes pincées (harpe, guitares mandoline) et deux solos : Ganimede, de 1986, pour alto et Golfi d’ombra, de 1993, pour percussions.Fausto Romitelli, compositeur très important de sa génération, est mort prématurément. Pourriez-vous nous présenter brièvement ce destin hors du commun : une vie brisée à tout juste quarante ans et une création musicale incandescente ?Fausto Romitelli connut une carrière prodigieuse. Parmi la trentaine d’œuvres qu’il composa en 20 ans, chacune fut une borne milliaire sur son chemin d’accomplissement culminant à la fin des années 90.  Il a très tôt développé un rapport au son qui se démarqua nettement du contexte spectral dans lequel Fausto évoluait alors. Sa musique incorpora des mondes sonores jusque-là étrangers à la musique savante : ceux du rock psychédélique, de l’électro. Sa musique suscita rapidement l’engouement d’interprètes ravis par ces hybridations singulières et peu à peu les institutions et les festivals dédiés à la création contemporaine ont reconnu son génie singulier.Sa musique est bouleversante. Elle est savante, joue sur les limites du sonore tout en demeurant d’une grande émotivité. Qu’est-ce qui vous a, précisément, le plus touché dans cette œuvre éminemment sensible ?La musique de Fausto Romitelli a forgé avec brio une alchimie rare où la puissance émotionnelle des musiques rock et electro qu’il prisait (Pink Floyd, Aphex twin, …) est métabolisée par un artisanat d’écriture magistral. Mon attachement profond à la musique de Fausto Romitelli est par ailleurs inséparable de l’amitié qui nous a unis, partageant engouements et coups de cœur.Enfin, pourquoi le choix de cette soirée hommage à Fausto Romitelli, ou dit autrement en quoi rejoint-elle votre esthétique, peut-être votre sensibilité et votre écriture ?À l’occasion des 20 ans de sa disparition, il m’a semblé indispensable de compléter la discographie de Fausto Romitelli et de permettre au public d’ Ars Musica d’entendre pour la première fois en Belgique 4 œuvres clés de l’itinéraire de ce géant de la musique. Sa musique m’émeut profondément, elle atteint mystérieusement les zones les plus obscures de l’être et les embrase d’une lumière hallucinante. Pour très dissemblables qu’elles soient, nous appréciions mutuellement nos compositions respectives. D’esthétiques apparemment éloignées, œuvre au noir, œuvre au blanc, elles communient en ceci qu’elles cherchent toutes deux à allier la force dionysiaque des musiques populaires et la cristallisation apollinienne que permet l’écriture savante.Dans les archivesEcouter l’album, diapason d’Or (juin 2012)Ce qui frappe d’emblée dans l’œuvre de Fausto Romitelli (1963-2004), c’est l’immédiateté de ses propositions musicales qui plaisent à l’oreille. Moderniste convaincu qui se garde bien de verser dans le sophisme arrogant de la rupture radicale pour elle-même, le compositeur se pose en héritier des traditions musicales occidentales, savantes ou populaires, anciennes ou actuelles, tout en exprimant une forte indépendance à l’égard de la nécessité historique ou du désir d’appartenir à un groupe, d’être « entendu ». En jouant avec des structures musicales codées (tout en les éludant), ses fresques, d’une force expressive fascinante, deviennent directement accessibles au mélomane désireux de plonger dans cet univers sonore. Dans la lignée des mouvements électroacoustiques et spectraux, Romitelli, technophile enthousiaste et curieux, se consacre aux nouvelles technologies d’amplification et de transformation qui rendent les sons électriques électrisants et, par distorsion, réverbération et projection successives, créent une illusion tridimensionnelle. À l’occasion de son 50ème anniversaire, l’ensemble Musiques Nouvelles, dirigé par Jean-Paul Dessy, retrace l’arc d’une décennie (1990-2001) dans l’œuvre musicale de Fausto Romitelli et explore plusieurs pièces musicales présentées pour la première fois sur le disque.C’est en ligne !Sur notre chaîne YouTubeAttention, Musiques Fraîches ! 2024 en intégralitéL’ensemble Musiques Nouvelles ne cesse de rafraîchir les murs du son en les parant des nuances diaprées du présent. D’audacieuses créations seront au menu de l’édition 2024, en autant de mondes sonores inédits, fruits du talent de la nouvelle génération de compositrices et compositeurs œuvrant en Wallonie et à Bruxelles. Une soirée au diapason de notre temps – jeune, inventive et enthousiasmante ! Premières mondiales des œuvres de Xavier DeprezClaude Evence JanssensDavid NúñezLaurent Pigeolet et Virginie Tasset.
Une production de Mars–Mons arts de la scène / Musiques Nouvelles / Flagey enregistrée à Flagey.Nous suivre sur YouTubeBonne lecture et à bientôt pour célébrer ensemble la mémoire de Fausto Romitelli !
Musiques Nouvelles est en résidence à ARSONIC, une des salles de Mars – Mons arts de la scène http://www.surmars.beCliquer ici pour s’abonner à la newsletter de Musiques Nouvelles !Pour découvrir ou revivre les concerts de Musiques Nouvelles,
rendez-vous sur notre chaîne YouTube.
Concert de gala de la Musique Royale de la Force Aérienne mercredi 18 septembre 2024 au Théâtre Royal de Mons

Concert de gala de la Musique Royale de la Force Aérienne mercredi 18 septembre 2024 au Théâtre Royal de Mons

𝐕𝐞𝐧𝐞𝐳 𝐜𝐞́𝐥𝐞́𝐛𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝟖𝟎𝐞̀𝐦𝐞 𝐚𝐧𝐧𝐢𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐢𝐛𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐦𝐮𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞 !

Ce 18 septembre, à 20h, la Musique Royale de la Force aérienne donne un concert exceptionnel au Théâtre royal de Mons

👉 Tous les bénéfices seront reversés au Home Roland.

Conférence de Corentin Rousman « De quoi Mons est-elle le nom » mercredi 23 octobre 2024 20h Atelier des FUCaM

Conférence de Corentin Rousman « De quoi Mons est-elle le nom » mercredi 23 octobre 2024 20h Atelier des FUCaM

Conférence de Corentin Rousman, conservateur Mémoire et Histoire militaire au Pôle Muséal.

Une ville ne se définit pas seulement comme un ensemble de personnes habitant sur un même territoire limité par les frontières communales. Elle est plus que l’addition de ses citoyens désignant celles et ceux qui dirigent la ville. Elle vit aussi d’un certain nombre de traditions et d’événements, les unes plus anciennes, les autres plus récentes. Ces événements et traditions lui donnent d’abord une identité mais favorisent aussi une vie sociale. Au-delà de leur aspect ludique et récréatif, ils resserrent les liens entre les citoyens et développent une vie communautaire.

Mons en est un bon exemple. Notre cité possède des traditions particulièrement connues mais aussi des ducasses, festivals, commémorations jeux, processions…

Quel est le sens de ces événements ? Comment se sont-ils ancrés ? Pourquoi certains ont-ils évolué ou ont-ils disparu ? Voilà quelques questions qui seront abordées au cours de cette conférence particulièrement originale.

P.A.F. : 6 euros / gratuit pour les étudiants jusqu’à 25 ans

CONTACT : Jean Schils 065 / 35 26 97

RENDEZ-VOUS : aux Ateliers des Fucam, rue du Grand Trou Oudart, Mons, salle 15 à 20 h