Plongez dans un voyage captivant à travers les rêves, les idéaux et les projets de cités idéales qui ont marqué l’histoire, du 19e siècle à aujourd’hui. “Cité des possibles – Des utopies aux réalités de demain” invite les visiteurs à explorer les visions architecturales et humanistes qui ont façonné ces utopies, tout en interrogeant leurs impacts sur notre société actuelle. De l’idée au développement, des débats aux dérives, l’exposition met en lumière les multiples facettes de ces projets, à travers des documents et des dispositifs interactifs.
Au cœur de l’exposition, le projet visionnaire de la Cité Mondiale imaginé par Paul Otlet, cofondateur du Mundaneum. Ce pionnier rêvait d’un espace universel dédié à la connaissance et à la coopération internationale, une ville pensée pour promouvoir la paix et le progrès. Avec l’aide de ses collaborateurs, dont Henri et Léonie La Fontaine, ainsi que des architectes de renom comme Le Corbusier, il imaginait une cité rassemblant tous les savoirs intellectuels du monde, un modèle de ville parfaite, au-delà des frontières géographiques et idéologiques. Bien que la Cité Mondiale ne soit jamais devenue réalité, elle demeure une source d’inspiration puissante et intemporelle.
La Cité radieuse
L’exposition explore également de nombreux autres projets, passés et contemporains, qui redéfinissent et repensent notre rapport au monde. Ces initiatives, nées parfois dans des contextes très différents, continuent de nous inspirer pour repenser la ville, son organisation et ses fonctions afin de répondre aux défis de notre époque, tels que la crise climatique, les inégalités sociales, ou encore les questions de mobilité. Certains de ces projets sont profondément influencés par des idéaux humanistes, d’autres cherchent à concilier progrès architectural, qualité de vie et durabilité. À travers ces exemples, l’exposition s’interroge aussi sur les dérives et les obstacles politiques, économiques ou sociaux qui ont entravé certaines de ces utopies, transformant des rêves ambitieux en échecs ou en dystopies.
“Cités des possibles – Des utopies aux réalités de demain” propose un parcours stimulant, qui invite à rêver, questionner et réinventer le futur de nos cités.
Comment repenser nos façons d’habiter et de coexister dans un monde en mutation ? Quels enseignements pouvons-nous tirer de ces utopies pour relever les défis du vivre-ensemble aujourd’hui ?
À travers ces réflexions, l’exposition ouvre un dialogue entre passé et présent, idéal et réalité, et incite chacun à imaginer des solutions innovantes pour les espaces urbains de demain.
Laurence Vray, « La glace passe », (c) Laurence Vray
Le CAP présente « Pulsations. Visages d’une Cité », une exposition chorale et initiatique. Du 12 avril au 17 août, près de quarante artistes, ainsi que des objets historiques et contemporains, esquissent un visage sensible et intime de la Cité.
Le parcours de l’exposition se déploie à travers plusieurs salles, chacune imprégnée d’une atmosphère propre et d’un thème singulier : l’importance de la mémoire, la place essentielle de l’eau, les défis de l’habitat face à la nature, ou encore le rôle du sacré et du spirituel dans nos sociétés modernes. Mais de quelle Cité parle-t-on ? Mons, assurément, mais aussi toutes les cités du monde moderne, où les histoires individuelles et collectives s’entremêlent pour composer une narration universelle. Il est ici question de pulsations inscrites dans les traces, les rythmes et les sensations laissées par ce foisonnement d’œuvres, qui forment en quelque sorte le chœur vibrant de la Cité. L’exposition s’ouvre sur les clichés saisissants de Norbert Ghisoland, confrontant d’emblée le visiteur à une multitude de visages. Le parcours se prolonge ensuite à travers les œuvres de Balthasar Burkhard, Marie Cannela, Philippe Bouillon, Bruno Vande Graaf, Barbara Dits, Maxime Van Roy, Rino Noviello, Mara De Sario, Malik Choukrane, Marie-Françoise Plissart, LaToya Ruby Frazier, Jean-Marie Mahieu, Anne Sophie Constenoble, Arsène Detry, Bertille Bak, Raphaël Decoster etbien d’autres. Objets, dessins, sculptures et parchemins anciens viennent enrichir cette narration, apportant une résonance historique aux regards d’aujourd’hui.
L’exposition accueillera une œuvre exceptionnelle, Les Registres du Grand-Hornu de Christian Boltanski, mais également des créations spécialement réalisées pour l’exposition : Claire Ducène, Laurence Vray, VOID collectif, Pierre Libaert et Léa Belooussovitch. Des artistes de renom, comme Charley Case, Remy Hans et Tadashi Kawamata, réaliseront pour l’occasion des fresques dans le musée, inscrivant leur empreinte dans l’espace et dans la mémoire des visiteurs.
La scénographie, confiée à Evelyne Gilmont, redéfinit la relation entre l’œuvre et le spectateur en brouillant la frontière entre espace muséal et expérience vécue. Conçue comme un terrain d’exploration, l’exposition dépasse les cadres habituels et engage pleinement le corps du visiteur. Sons, odeurs et mouvements enrichissent la perception de la ville et de son histoire, faisant de chaque œuvre une rencontre à la fois visuelle et sensible.
Le comité curatorial, composé de profils variés (conservateur, médiateur, artistes et directeur du musée) inscrit cette exposition dans une réflexion collective sur la manière dont une ville façonne ses habitants et inversement. En parallèle, l’exposition « Mainteneur » de Diego D’Onofrio prend place du 12 avril au 17 août 2025 dans la Salle aux Piliers du CAP suite à l’obtention du Prix du Hainaut des Arts plastiques 2023. Engagée dans un dialogue avec l’espace d’exposition, elle propose un regard sensible sur le monde qui nous entoure. À travers un dispositif interactif et des matériaux soumis à la tension, Diego explore les notions de socle, de cadre, de médiation et de toucher dans l’espace muséal. Présentant six années de recherche plastique (2019-2025), reconnues entre autres par le Prix Macors Médiatine en 2022, « Mainteneur » marque également une transition dans le parcours de l’artiste, clôturant sa formation à ARTS2 à Mons et ouvrant une nouvelle phase dans son travail.
En outre, du 12 avril au 31 août 2025, en partenariat avec le CAP, l’Institut Culturel d’Architecture de Wallonie-Bruxelles investit la Salle Labo de la Maison des Collections (CAP) avec l’exposition « Utopies/Vivre ensemble » pour explorer ce que « Vivre ensemble » peut impliquer, dès à présent et à l’avenir. Cette exposition fait partie du Temps d’Archi #11 Utopies organisé par l’ICA. Pour donner corps à cette réflexion, le duo artiste-architecte composé de Luna Pittau et Camille Bleker partira à la rencontre des montois·es et de leurs rapports de voisinage avec l’intention d’élaborer des solutions astucieuses afin d’adoucir les conditions de cohabitation. Ludique, absurde et poétique, leur proposition invite à prêter attention aux proximités et aux entourages quotidiens.
La THANKSgalerie a eu l’envie de se faire rencontrer deux artistes aux pratiques et aux générations distinctes mais traversées par des résonances poétiques et plastiques communes.
Nous vous invitons ce vendredi 23 mai lors du vernissage, à découvrir la rencontre des œuvres d’Eirini Chatsatourian et d’Axelle Vanoli.
Toutes deux puisent dans le paysage et le vivant une matière qu’elles fragmentent, transforment et recomposent. Leurs gestes donnent naissance à un monde sensible, entre observation attentive de la nature — ses éléments d’eau, de terre, ses rythmes — et langage intuitif de la forme. Leurs approches — l’une mêlant céramique et peinture, l’autre dessin, céramique et installation — explorent la répétition, le motif, le rituel, avec une grande légèreté chromatique. Leurs œuvres, riches en textures et en nuances, nous transportent dans un espace suspendu entre fragilité, jeu et contemplation. Des formes végétales, minérales ou cellulaires surgissent, morcelées, rassemblées, métamorphosées. Leurs matières et leurs rythmes se répondent : entre le trait et la terre, entre le fragment et le tout.
Cette exposition esquisse un dialogue silencieux et vibrant entre deux pratiques contemporaines unies par un médium commun et une même attention au monde.
Vernissage : Ve 23 mai 2025 à 18h – THANKSgalerie – Rue des Fripiers 22, 7000 Mons
Exposition visible jusqu’au 28 juin 2025 – Entrée libre
Gagnez 2 x 2 entrées pour assister à la projection à Imagix, rédigez un petit commentaire au bas de cette publication en indiquant votre prénom, votre nom et adresse mail. Les gagnants seront prévenus par mail. Bonne chance
Synopsis
Lors d’un séjour temporaire au Japon, l’américain Pinkerton épouse une geisha, Cio‑Cio‑San, afin de passer agréablement le temps jusqu’à son départ.
Bannie de sa famille et de la société, la jeune femme, qui a eu un fils de Pinkerton, attend patiemment le retour de son époux sans se douter qu’il a refait sa vie en Amérique.
— Adapté de la pièce de David Belasco d’après une nouvelle de John Luther Long, trouvant elle-même son origine dans le roman Madame Chrysanthème de Pierre Loti, Madame Butterfly touche en plein cœur grâce à son orchestration luxuriante.
J'ai créé ce blog en 2014 après m'être rendu compte que les évènements montois n'étaient pas assez mis en évidence dans les divers médias. Le succès a été immédiat et j'y annonce les diverses manifestations culturelles à Mons les spectacles, concerts, fêtes et expositions diverses et ce gratuitement.
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