
Concert Mozart à la Chapelle des FUCaM 22 mars 2023 20h30




Vendredi 10 février 20H30 Renaud Dardenne Dille Clement Trio.
Musique tsigane
Personnage incontournable de la scène Jazz Manouche en Belgique, on a vu Renaud Dardenne au côté de Tcha Limberger dans « Les violons de Bruxelles » ou de Fapy Lafertin dans son « New Quartet « mais dans bien d’autres sphères encore : celle du rebetiko, du chorinho ou de la musique vénézuélienne.
Musicien inventif et tout en sincérité, il a su construire son propre univers.
On le retrouve ici en compagnie de Benjamin Clement à la guitare, véritable caméléon musical et référence en matière de musique traditionnelle ainsi que de l’excellent accordéoniste Thibault Dille.
Thibault Dille est une pointure dans le monde du jazz et de la musique brésilienne. Alliant la fougue au raffinement, il délivre sur scène une foudroyante énergie en totale complicité avec ses partenaires musicaux.
PAF 15€, réservations et repas ( st valentin ou tarte aux légumes) ( possible avant le concert) : leladuhautbpois@gmail.coml
Samedi 16 décembre 2023 à 17h Royal Philharmonie de Saint-Symphorien et 19h30 Mons Havré Band « 1869 » . Eglise Sainte Elisabeth (rue de Nimy). Entrée gratuite.
Folklore et tradition au programme de la 400ème Ducasse de Messines, les 24, 25 & 26 mars 2023.
Reconnue comme l’une des plus anciennes manifestations du genre en Hainaut, la ducasse de Messines a su garder tout son charme et son attrait folklorique d’antan sous la forme d’un vaste marché aux fleurs.
Chaque année, ce quartier montois est envahi par une foule imposante, tandis que les anciens jouets que l’on y trouve, tout comme autrefois, obtiennent encore les faveurs du public.
Quartier de Messines: entre la Rue Bertaimont, l’Avenue Jean d’Avesnes et la Place des Martyrs.
La Ducasse de Messines est reconnue Petit Patrimoine Oral et Immatériel de la Fédération Wallonie Bruxelles et a reçu le label du Patrimoine Européen
PROGRAMME OFFICIEL DUCASSE DE MESSINES 2023
Oberbayern avec DIE FREIWILLIGEN Choucroute (15euros) sur réservation 0497 /173 556 avant le 15 mars.
CORTÈGE DES GÉANTS ;
16h : MESSE pour les personnes malades et à mobilité réduite.
A Mons, tout le monde sait que le dimanche le plus proche du 25 mars, on ne quitte pas la capitale hainuyère, c’est la Ducasse de Messines.
La Ducasse folklorique de Messinnes est aujourd’hui comme une histoire d’amour entre trois factions: la partie religieuse avec le pèlerinage, la partie profane avec la fête populaire, et une poignée de bénévoles qui tiennent à conserver le patrimoine.
La Ducasse de Messines a pour origine une manifestation religieuse qui fit affluer les Montois et leurs voisins (même français) en l’église paroissiale de Saint-Nicolas du faubourg de Bertaimont, à partir de 1620, date de la première mention d’archives. Il s’agissait d’un grand rassemblement de personnes venues en pèlerinage à Notre-Dame (éthymologiquement, « Ducasse » vient de « Dédicace »).
Au début du XVIIe siècle, un petit tableau représentant la sainte Vierge est déposé dans une petite chapelle sise dans le cimetière qui entoure l’église. Bien vite, ce lieu devient un endroit de pèlerinage très important. Des miracles sont relatés dès 1620. Il est décidé de placer le tableau sur le Maître-autel en août 1622. Au milieu des boutiques d’images pieuses, les carioles et baudets amenaient les malades le 2 juillet de chaque année. Les réjouissances commencent alors. Ce sont les prémisses de la Ducasse.
En 1668, une nouvelle église est construite près de la rue de Bertaimont (aujourd’hui le parking de la banque), avec les matériaux de l’ancien édifice. La kermesse va donc se déplacer vers la ville, mais se situera seulement dans et autour de l’église.
En 1771, la date de pèlerinage change. Elle passe du 2 juillet au 25 mars, qui est alors fête chômée. Les habitants du quartier considéraient ce jour comme leur fête patronale; elle devint au XVIIIe siècle l’une des plus populaires de la ville. Momentanément supprimée pendant la Révolution, la Ducasse de Messines reparut avec le rétablissement du culte public, mais dans l’église des Récollets (celle d’aujourd’hui), la précédante ayant été démolie.
Petit à petit, le pèlerinage perd de sa ferveur, mais les réjouissances extérieures se développent. D’abords installés dans l’église, les marchands d’objets religieux et les quelques étals de fleurs sortent sur le parvis. Puis ils se mettront tout le long de la rue de Bertaimont, jusqu’à prendre aujourd’hui les rues avoisinantes. Dans la première moitié du XIXe siècle, outre les quarantaines, damas, auricules, violettes, camélias, aïttes (jonquilles), on voit apparaître des petits objets qui font la joie des enfants: le rossignol, le moulin de carton, le saudart, le wa-wa, la gayole.
Ces objets sont le souvenir de jouets autrefois fabriqués par des Messinois au chômage pendant l’hiver. Ils les vendaient pendant la ducasse et s’assuraient ainsi un petit revenu complémentaire. Ils sont aujourd’hui mis en vente le dimanche de la Ducasse, au coeur du marché.
Les ferblantiers, les zingueurs obligés de chômer eux aussi en hiver fabriquaient de petits seaux et arrosoirs qu’ils vendaient aux pélerins, afin de subvenir aux besoins de leur familles.
Comme les pélerins devaient se sustanter, on mettait en vente les fameux flans de Messines, les oranges (les premières à l’époque) et la tarte à l’équerette, ainsi dénommée parce qu’installée sur la petite charette qui avait servi à la transporter au pied de l’église.
Les divertissements deviennent nombreux. Des bals sont donnés, des concerts sont organisés. Un concours de fleurs voit le jour parmi les marchands de fleurs qui viennent de plus en plus loin. Les activités culturelles se développent également. Les guerres 14-18 et 40-45 n’empêchent pas les réjouissances. Dès mars 1946, la fête populaire reprend vigueur. Au fil des éditions, le programme s’étoffe. Les activités se déroulent tant dans la rue que dans les cafés (beaucoup plus nombreux à l’époque). On voit apparaître, dans les années 80, un chapiteau dans lequel se déroulent spectacles et concours. C’est encore le cas aujourd’hui.
Le folklore se perpétue par le lever du drapeau sur le parvis de l’église, par l’intronisation des citoyens d’honneur.
De nos jours, cette manifestation florale et musicale se prolonge une semaine durant et est agrémentée de concours de chants et d’une foire qui s’installe Place Nervienne.
Les Géants Batisse, Lalie, Biloute et Trinette animent les festivités de la Ducasse. Ils sont portés et comme tous les géants dignes de ce nom, ils dansent. En vrais Messinois qu’ils sont, ils sortent à la Ducasse et arpentent le marché aux fleurs. Comme le veut la tradition, Batisse offre à Lalie une belle potée d’azalées.
Ils achètent aussi les indispensables accessoires: une gayole pour lui, un wa-wa pour Biloute et un bouquet d’aïttes pour Trinette.
Le groupe qui les accompagne a été baptisé « Les Grands Dépindeux d’Gayole », en souvenir de ces oiseleurs qui, on le suppose, étaient très grands puisqu’ils suspendaient leurs gayoles très haut, pour éviter les vols et les animaux.
Le « petit Géant » Biloute, fils de Batisse et Lalie, est né en 1994. Petit ropïeur montois par excellence, il sait faire quelques farces et approcher les enfants pour leur faire la bise.
Ducasse de Messines — Ville de Mons
https://www.mons.be/actualites/400e-ducasse-de-messines