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Mercredi 24 mai à 20h, à la Maison de la Mémoire de Mons :
SAINT GEORGES, EL BIETTE ET LES MONTOIS.
Toujours dans le cadre du 400è anniversaire de Messines, et en prélude au Doudou du 4 juin, le comité de la Ducasse à invité Mr Alain Cardon pour une projection exceptionnelle.
Réalisée en Super 8 couleurs sonorisée, elle nous fera revivre l’odyssée du combat dit Lumeçon des années 1980-81. Un scénario est mis au point qui permettra aux caméras de couvrir l’ensemble des phases de la grand manifestation folklorique montoise. Dès la fin du mois d’avril 1980, les premières réunions préparatoires se tiennent en ville. Charles Wery entame la remise en état du dragon. La caméra a volé l’image de nombreuses personnes, acteurs et autres qui se reconnaîtront dans le film. Ce film et cette projection se veulent aussi un hommage à Aramis Tournay, qui incarna si longtemps saint Georges.
UN DOCUMENT A NE PAS RATER sous aucun prétexte.
Entrée libre. Maison de la Mémoire de Mons. rue du Grand Trou Oudart (ancien couvent des Soeurs Noirs, aujourd’hui, Ateliers des FUCAM)

PRESENTATION DU FILM

Au début de l’année 1980, Alain CARDON, après avoir recueilli un maximum de renseignements auprès des responsables du combat dit « Lumeçon »,  réunit une équipe de sept personnes, soit cinq cameramen et deux preneurs de son.

Un scénario est mis au point qui permettra aux caméras de couvrir l’ensemble des phases de la grande manifestation folklorique montoise.

Dès la fin du mois d’avril 1980, les premières réunions préparatoires se tiennent, dans différents cafés de la Ville, et Charles WERY entame la remise en état du Dragon.

La caméra d’Alain CARDON participe activement à ces étapes importantes.

Des milliers d’images sont enregistrées.

La veille du grand jour, la pluie s’invite. Après concertation, il est décidé de poursuivre l’action entreprise.

La répétition du Combat, dans la cour de l’Hôtel de Ville, est filmée sous la pluie. Elle le sera, sous le soleil, en 1981.

Les images de 1981 seront insérées, sans difficultés, dans celles tournées en 1980.

Le dimanche matin, la caméra immortalise les gestes précis d’Aramis TOURNAY, le Saint-Georges, qui prépare son cheval avant de s’habiller avec soins. Le ciel est gris. La petite ceinture est en travaux.

Le rituel s’accomplit.

Des éclaircies permettront la mise en boîte de très belles séquences.

La descente de la rue des Clercs ne manque toutefois pas de charme…sous les parapluies.

Les cinq caméras tournent. Les bobines défilent. Les séquences du combat, pendant lequel le Bon Dieu, qui est montois, retiendra, au maximum, l’ondée menaçante, seront jugées satisfaisantes.

Le lundi, c’est un soleil bien présent dans un ciel parfaitement bleu qui accompagne Saint Georges, el Biette, les acteurs,  les caméras et les montois, d’abord dans la foule de la Braderie. Chez les Camerluches, ensuite.

La journée est longue, le périple éreintant. Les acteurs accusent le coup et, lors de la dernière étape qui les mène jusque la Croix Place, au bas de la Ville, c’est sans doute le Dragon qui les porte.

La dépense d’énergie est énorme !

Il faut être très fort et motivé pour faire le combat et supporter sans faiblir ses suites exténuantes. Les acteurs font preuve de solidarité.

La caméra aussi s’est écroulée, une ultime image dans le viseur, celle de ces hommes qui, tous statuts confondus, ont la conviction profonde de participer à quelque chose d’exceptionnel et qui y mettent tout leur cœur et leurs tripes.

Le film se veut avant tout « montois ».

La caméra a volé l’image de nombreuses personnes, acteurs et autres qui se reconnaîtront dans le film.

Des gros plans jalonnent cette odyssée du Dragon qui raconte lui-même son histoire.

L’humour est également présent tout au long du film.

 HOMMAGE PARTICULIER à

Aramis TOURNAY  , « le »   SAINT-GEORGES

Pour la plupart des montois et pour le réalisateur du film, ARAMIS  est et reste « le » Saint-Georges par excellence.

Cavalier chevronné, fier, sachant maîtriser sa monture, ferme, souriant, Aramis a séduit les montois d’emblée par sa prestance, son charisme et par la manière dont il maniait lances, épée et pistolet.

Son cheval, tenu de main de maître, se faufilait habilement entre les acteurs sans cesse en mouvement, sans jamais heurter personne.

Il était confiant et donnait confiance à tous ces hommes qui le respectaient comme le respectaient le Dragon et l’ensemble de la population montoise.

De bon conseil, il a apporté son expérience aux réalisateurs du Combat.

C’était un artiste !

C’était le Roi d’un jour !  C’était LUI le Roi de la Ducasse !

MERCI pour tout,  ARAMIS  

LES SEQUENCES                                                Première partie

  • Générique
  • Charles WERY et son assistant (p)réparent le Dragon
  • Réunion des Diables et distribution des costumes
  • Réunion des Hommes Blancs et distribution des costumes
  • Réunion des Hommes de Feuilles et confection d’un costume 
  • Réunions des Chins-Chins et distribution des costumes
  • Réunion des Policiers
  • Remontée du Dragon vers la Grand-Place
  • Répétition du Combat dans la cour de l’Hôtel de Ville
  • Gonflement des vessies
  • Aramis TOURNAY prépare son cheval et revêt son costume.

Deuxième partie

  • Ambiance du dimanche matin, avant le Combat. Déjeuner des acteurs, aménagement de la Grand-Place, réunion dans le Jardin du Maïeur, attente, arrivée des gens sur la Grand-Place
  • Descente de la Rue des Clercs
  • Le Combat dit « Lumeçon »
  • Après le Combat, rassemblement dans la cour de l’Hôtel de Ville, les commentaires, la recherche et le ramassage du crin, dans l’arène.

Troisième partie

  • Dimanche après-midi, périple des acteurs encadrant le Dragon : au restaurant Devos, la Maison Losseau, chez les Brichard, au Gouvernement Provincial, chez les Thirion, chez Albert Langue …
  • Lundi matin, rassemblement des acteurs autour du Dragon qui reçoit le « Pistolet de Chez Félix »
  • Dans la foule de la Braderie, ambiance montoise. Halte au café « Le Charles Quint », Passage du Centre.
  • A midi, visite chez les Montois Cayaux
  • En fin d’après-midi, les rescapés se traînent jusqu’à la Croix Place.
  • Mardi, réception chez Charles WERY
  • Plus tard, réception à l’Hôtel de Ville
  • Encore plus tard, le Souper des acteurs
  • Générique de fin.

LE FILM PRATIQUE

Tourné en format Super 8mm – couleur      Durée : 75 minutes

Projeté sous la forme de trois bobines

La bande sonore est composée d’œuvres classiques et modernes avec des inserts de son « life » et notamment des commentaires et des textes lus.

  • Le comédien Tino TELBAR (Théâtre des XV) prête son talent et sa voix au Dragon
  • Marcel LEROY, Homme Blanc, dit deux textes dont il est l’auteur
  • Des acteurs parlent de leur rôle

La bande son a été réalisée avec la précieuse collaboration de Guy NOIRFALISE

Années de tournage : 1980 et 1981    –   Année de réalisation : 1985

Première projection publique : le jeudi 23 mai 1985 à l’Université de MONS-HAINAUT, Place Warocqué à MONS à l’occasion d’une soirée organisée par l’asbl « Les Montois Cayaux » présidée par Jean De Vos.

Le film a nécessité l’exposition de 51 bobines de plus au moins 3’ 30 ’’ chacune.

Des caméras d’une même marque ont été utilisées pour éviter, au maximum, les problèmes de raccord.

Les centaines de mètres de pellicule ont été visionnés avant le montage.

Le Combat proprement dit a été filmé par cinq caméras placées à des endroits différents de la Grand Place de MONS et même au cœur de l’arène.

Afin de gêner le moins possible le bon déroulement de cet événement folklorique majeur, les cameramen étaient vêtus tout de blanc, des pieds à la tête, à la demande expresse du réalisateur du Combat, Georges RAEPERS.

Les photos du générique ont été aimablement réalisées et offertes par Jacques BARRE, maître-photographe à QUAREGNON.

Le dessin de l’affiche a été réalisé par René LEMUR.

La jaquette de présentation du film édité en format vidéo a été réalisée par Olivier DINANT.

Merci à  Nadine DINANT, Jean-Marie FARDEAU, Jacques DEHAM, Guy LENCLUD, Michel CARDON, André CARDON, Patrick CAMPION et Ghislaine BONAVENTURE.